
Tu connais peut-être les trappistes, ces bières belges brassées par des moines dans leurs abbayes, bien au calme. Eh ben Orval, c’est l’ovni du groupe. La trappiste pas comme les autres, celle qui prend un peu tout le monde à contrepied. Déjà parce qu’elle a un goût vraiment à part, et ensuite parce qu’elle suit pas exactement le même chemin que ses copines.
La brasserie est planquée en Gaume, dans le sud de la Belgique, au milieu de la forêt, dans une abbaye reconstruite à partir des années 30. Et dès le départ, les moines avaient un plan : faire une bière pour financer l’abbaye, mais pas n’importe laquelle.
Ce qui fait la différence ? C’est que la recette d’Orval ne ressemble à rien d’autre : une fermentation haute, un houblonnage à cru (rare à l’époque), et surtout une dose de levures sauvages (Brettanomyces) balancées en refermentation. Résultat : une bière vivante, sèche, fruitée, amère, avec un côté funky qui évolue avec le temps. Chaque Orval vieillit différemment. Une vraie bière à garder, à goûter, à regoûter.
Et pendant qu’on y est, petit bonus : y’a aussi le Petit Orval, une version plus légère à 4,5 %, réservée aux visiteurs de l’abbaye. Parce que oui, faut mériter son Orval vert.
Bref, Orval, c’est pas juste une trappiste. C’est une bière à part, intense, changeante, unique. Celle qui divise, celle qu’on oublie jamais.
Un vrai caractère monastique, mais avec des Doc Martens.
Un Orval, c’est pas “juste une trappiste belge” comme les autres. C’est une expérience. Une bière vivante, brute, un peu mystique, et surtout unique en son genre. Brassée dans l’abbaye d’Orval, en Belgique, avec une recette qui a pas bougé depuis 1931.
Sa particularité ? Une fermentation haute, une refermentation en bouteille avec des levures sauvages (Brettanomyces), et un houblonnage à cru (très rare à l’époque). Résultat : une bière très sèche, un peu funky, très aromatique, avec une amertume qui tient la route. Et qui évolue dans le temps. Plus elle vieillit, plus elle devient complexe, sauvage, profonde.
T’en ouvres une jeune ? C’est fruité, herbacé, avec du peps. Tu l’oublies deux ans dans ta cave ? Elle devient ronde, cuir, cave humide, vin blanc... une autre bière, littéralement.
Bref, Orval, c’est LA trappiste rebelle, vivante et imprévisible. Celle que les amateurs gardent, comparent, collectionnent. Et celle qui fait dire “wow” aux curieux qui n’avaient jamais goûté un truc pareil. 🍺